Exposition "Des êtres de pensées"
Rencontre entre l' écriture et la peinture
Sur mon tapis volant je vous emporte à la rencontre de deux univers poétiques avec le recueil « Des êtres de pensées » c’est une invitation, un voyage aux mille odeurs et
aux mille couleurs.
J'expose 13 tableaux inspirés par 13 poèmes de Rachid Ouchêne mon père.
Rachid est né en 1950 à Batna.
Il quitte l’Algérie à la fin des années 74, plein de rêves.
Une vie commence alors à Grenoble, une vie dans laquelle ce contemplatif n’a cessé de travailler, animer, militer, écrire, conter et jouer de la musique.
Rachid a quitté ce monde trop tôt, étouffé par un cancer le 03 janvier 2002 .
Pendant la maladie de mon père, pour notre dernier Noel je lui offre le tableau
« Les contes et les histoires » .
Lui qui ma toujours encouragé à peindre à faire de la musique,
comme un héritage qu'il ma transmis.
Je voulais faire cette hommage avant qu'il nous quitte, j'étais allé à une conférence de Thierry Magnier (Editeur)pour lui parler du projet, qui lui avait bien plu. Quand j'ai raconté à mon père cette rencontre il avait des étoiles dans les yeux.
En prenant mon courage, comme une messagère qui devait transmettre l’univers de mon père, je peins, par amour pour lui, un prolongement pour être encore et toujours ensemble, et que ses mots ne tomberont pas dans le silence et l’oubli.
Mes créations ont abouti à une exposition pour lui rendre un dernier hommage.
Elle a eu lieu le 3O avril 2004 à Grenoble avec sa famille et ses amis qui l’aimaient tendrement.
J'ai réalisé cet ensemble de tableaux avec la sensibilité, l’imaginaire et l’amour d’une fille pour son père, toujours en quête de liberté et de bonheur.
Je le propose en exposition dans des lieux culturels et je souhaite faire un recueil de poésies illustrées et l'envoyer aux maisons d'éditions.
Pour tous renseignements contactez-moi.


Oh ! Toi qui arrives du pays Tu m'offres le bonjour de ma famille, Raconte-moi ce qui se dit, Raconte-moi ce qui se passe ! Ils ont détruits ma maison, Les fruits et les arbres de notre jardin ! Il ne reste que quelques fleurs Qui sommeillent sur les pierres, Comme notre jeunesse qui s'ennuie, Qui démissionne, Qui fuit…

Je me plains pour toi ô Palestine, Terre de l'unité, Comment mon coeur peut t'il t'oublier ? Je pleure pour toi ô Palestine Dans mes larmes je vois ma vie en flammes ! Je me plains à toi peuple silencieux ! Ou sont vos prières, Hier vous vouliez sa gloire ! Et aujourd'hui nous vivons que d'espoir ! Ô Palestine source de la vie, La porte du paradis à toi est ouverte ! Notre voisin l'a trahi et Vendu l'âme et l'honneur palestinien, Naïfs nous étions ! Le sioniste nous a expropriés ! ...

Elles reviennent les coutumes Et les traditions d'hier ! Du puits profonds elles remontent, elles arrivent, elles ramènent le passé ! Ame du présent, elles arrivent, messagères du mal et du bien ! Les voila, ruisselantes de beauté, Soyez les bienvenues et entrez, Dans le monde moderne Entrez et faites jaillir vos lumières, Que la nuit fonde et nous verrons, Vivre vos ombres

De la misère et de la tyrannie, je vois ma mère pleurer vers la lune ! Elle se plaint pour nos malheurs, Je meurs de peur des chefs et de peur des chefs et des dictateurs ! Seul eux sont les créateurs De nos malheurs et de nos misères ! La terre sous leur pieds s'est endurcie, Sans vie pierre elle est devenu plus d'orge plus de blé

C'est toi que je veux, m'entends tu ? Mon destin a bien choisi. Même s'il y a l'espace de la mer Entre toi et moi, Je viens et je t’aime. Même s'il me coupe mes ailes. J'inventerai d'autres choses Meilleurs et Juste, Pour être près d'elle, Paris la belle

Bagdad, Bagdad Que j'adore et que j'aime. Toi que je ne connais que dans mes rêves. Par tes merveilleux contes et récits... Qui m'ont beaucoup apprit du monde et de la vie. Ton nom n'a pas triomphé. La coalition dans un labyrinthe t'a enfermé. Qui va raconter tes légendes aux nouveaux nés qui meurent par milliers. Toi et moi nous n'avons pour vie qu'une raison ne pas voir nos enfants mourir de faim. Tu vis et je vis, donnons nous la main. Et allons, cherchons un lendemain...

Atroce, Atroce... Cette mort qui frappe mes amis et mes frères. Les voila qui les enterrent corps sans têtes. Ça fait couler beaucoup nos larmes. Amères pour ces familles et ces mères qui surgissent devant ces tombes closes, Sans être sûres que c'est leurs enfants qui se reposent. Les voila qui célèbrent leurs vertus sans acclamer un mot de justice. De peur que ceci ne leur arrive. Les voila qui se désolent d'avoir perdu un fils ou un porte-parole. Le destin de tout ceux qui gisaient ici-ba

À chaque fois que je pars, Je laisse derrière moi ma mère qui râle, Elle me fend le coeur et les malheurs Fassent leur demeure. Ils grandiront par dessus ma tête et M'égarent du chemin de la sagesse. Mon errance m'empêche de lui raconter Mon vécu et ma vie. Je lui dédie mon amour Et mon coeur à ma mère, Qu'elle me pardonne !

Rêve ma mère, rêve ma soeur Entre moi et vous, Il y a une mer bleue Par ou des jeunes malheureux par milliers Ont traversé en rêvant jour et nuit Qu'ils réussissent leur avenir Oh! mer, Que tes vagues sont belles, Elles sont claires comme la lune et le soleil Me voici patient et amoureux d'elles Pour oublier hier et aujourd'hui, Espérant que demain n'est pas fait de chaine Et de souci

Semoule, semoule Sens-tu ces douces mains Qui te caressent et te roulent Te mouillent et te moulent Bien faite, bien proportionnée, En grain fin et moyen tu deviens. Les gens ornent leurs plats Et ne parlent que de toi J'espère qu'il n'y a pas que toi qui restes, Comme bon souvenir De nos ancêtres Ou moi et les autres Nous sommes sourds et aveugles

Les contes et les histoires sont caches dans Ma tête, comme des archives en images vivantes. Sous forme, de dessin et de tatouage, Comme une peinture murale, Dessinée avec soin pour exaucer merveilles et Souvenirs, De leurs endroits si secrets et si mystérieux. Que les générations, Vont continuer de puiser, Pour voir vivre, Des destins avec joie et succès

-Papa, papa... Dis moi ou c'est chez nous , La France ou l'Algérie? J'ai les pieds dans la boue, Par les questions des copains et des amis. Moi même je ne le sais pas Ca fait un quart de siècle que je vis comme cela. Je vais demander a mes pas qui se sont arrêtes la! -Mais moi ce sont les amis, Qui me demandent qui je suis? -Dis leur que c'est la ou tu es née, Grâce a cette terre qui t'a forgée, Culture et mémoire nouées. Sur elle tu as toujours marche et pose tes pieds, Voila une vérité qu'ils

La voilà enfin, sorti pour prendre de l'air, dans la montagne elle a trouvé demeure, l'amère est sur nos coeurs, Qui sont sourds et aveugles. Oh ! Liberté Arrête tes pleurs et diminue ta beauté et ta grandeur, Nous cherchons à soulager les coeurs de leur peine, Aujourd'hui elles sont pleines les prisons, La fraude et la répression font fuir la raison, nous sommes enchaînés par ton absence ,Dans la nuit on ne trouve plus la patience, Car la lumière du jour de plus en plus sur nous,Elle pèse ..